Le psoas: un muscle de grande importance!
Par
Samtosha dans
Anatomie le
30 Avril 2016 à 07:00
Peu de personnes connaissent ce muscle mais c’est celui qui donne souvent des douleurs lombaires et force petit à petit par manque d’étirements à se vouter et à marcher comme une personne âgée.
Pour garder un dos droit et éviter les douleurs dans les hanches et dans le dos, voici 5 petites vidéos très intéressantes.
Le
psoas est un muscle qui part de la hanche, traverse l’abdomen et
s’attache profondément sur les cinq vertèbres lombaires. Ce muscle a une
prédisposition particulière à devenir tendu puisque son fascia est en
continuité avec celui du rein et également en continuité avec le
diaphragme.
Comme
l’extension de la hanche devient limitée, la lubrification de la partie
arrière de la hanche ne se fait plus et les phénomènes de
dégénérescence s’installent.
L’usure
qui s’ensuit devient parfois tellement importante que les orthopédistes
doivent procéder à une intervention chirurgicale, la prothèse totale de
hanche.
Le psoas réagit énormément au stress émotionnel
et particulièrement, aux peurs. Les peurs constituent l’émotion
négative prédominante à l’heure actuelle sur la planète. De plus, étant
donné les postures assises fréquentes dans les divers poste de travail,
le psoas ne bénéficiant pas d’étirement sur une base régulière, accumule
ces stress et devient rapidement tendu, voir même rétracté.
Le « muscle de l’âme» est l'endroit où se loge la peur et l’anxiété
C'est le muscle le plus important car il est crucial pour stabiliser le corps. Il a de nombreuses répercussions sur la mobilité, l’équilibre et la flexibilité. En plus de sa fonction à garder le corps droit et en mouvement, ce
muscle est si grand que lorsqu’il est complètement étiré et détendu, la
tension libérée améliore la connexion à l’instant présent. Il est essentiel à notre bien-être psychologique et à la santé physique.
C’est
le seul muscle qui relie les jambes à la colonne vertébrale. Il
commence à partir de la vertèbre dorsale (thoracique) T12 en passant par
les cinq vertèbres lombaires avant d’arriver au fémur. Il affecte la mobilité, l'équilibre structurel, la fonction articulaire, la flexibilité, et bien plus encore.
Le psoas a tendance à être tendu à cause d'un style de vie très sédentaire ou des étirements insuffisants.
Liz Koch, auteur du livre Le psoas
, indique que nos psoas "incarne littéralement notre profonde envie
pour la survie, et plus profondément, notre désir élémentaire pour
prospérer."
Le muscle diaphragme
Le diaphragme et le psoas se fixent sur le devant des vertèbres lombaires.
C’est pourquoi leur crispation peut être à l’origine de tensions lombaires.
Nous apprendrons à étirer spécifiquement la partie du diaphragme fixée sur le devant des vertèbres lombaires.
Elle est souvent la zone la plus tendue du diaphragme.
Que
cela fait du bien de pouvoir agir, de pouvoir enfin se détendre dans
cette zone si profonde et si souvent siège d’un nœud très ancien !
Les insertions des muscles diaphragme et psoas sont intriquées. C’est pourquoi ils peuvent former une chaîne de tension : la crispation du diaphragme tend le psoas et réciproquement.
En stage, on peut tester la relation qui existe entre son diaphragme et chacun de ses psoas. Si besoin, on pratique un étirement conjoint de ces muscles. C’est souvent la meilleure façon de les détendre.
La chaîne de tension psoas – diaphragme
La connexion reptilien
En plus de relier les jambes et la colonne vertébrale, le psoas est reliée au psoas.
La respiration est modulé à la membrane, et il est également l'endroit
où de nombreux symptômes physiques associés à la peur et l'anxiété
manifeste. Koch estime que cela est dû
à la liaison directe entre les psoas et la partie la plus ancienne de
notre tronc cérébral et la moelle épinière, appelé le cerveau reptilien .
Selon Koch, "Bien avant la parole ou de la capacité d'organisation du
cortex développé, le cerveau reptilien, connu pour ses instincts de
survie, a maintenu le fonctionnement de notre base essentielle"La façon
dont nous vivons aujourd'hui, se précipitant en permanence, la
compétition et la réalisation, a psoas dans un état constant de «combat
ou fuite».
Problèmes liés au stress chronique
Piégé dans un état constant de «fuite ou combat" le psoas est déjà stressé au moment de la naissance.
Comme le note Koch, "cette situation est aggravée par beaucoup de
choses dans notre mode de vie moderne, de sièges d'auto aux vêtements
serrés, des chaises et des chaussures qui faussent notre posture,
limitent nos mouvements naturels et contractent davantage nos psoas." Ce
stress chronique à vie mis sur psoas peut entraîner de nombreux
problèmes et des douleurs au niveau du dos, de la hanche, du genou et
créée également des problèmes digestifs et respiratoire.
Le corps physique n'est pas la seule partie de vous qui souffre d'un psoas chroniquement stressés. Le psoas est beaucoup plus qu'un muscle utilisé pour la stabilité structurelle.
Elle influe sur chaque élément de la vie, de la façon dont vous vous
sentez, à la façon dont vous regardez le monde, et même la façon dont
vous traitez les autres. Une variété de problèmes ont été associés au muscle psoas chroniquement stressé: il peut nuire à votre état émotionnel; il peut avoir un impact de vos relations interpersonnelles; et il peut influencer votre gé contentement de la vie . Un psoas sain est important pour le bien-être émotionnel.
Suite de l'article en cours de correction
La peur et le psoas
Depuis le psoas est étroitement liée à notre «combat ou fuite"
mécanisme, la peur peut être sur-représentés dans ceux avec un psoas
rétrécies.
Il est une émotion qui se manifeste dans les moyens les plus insolites
et "verrouiller" lui-même dans le corps résultant à la fois la tension
physique et émotionnelle. En
rétablissant l'équilibre à vos muscles psoas, vous êtes susceptible de
libérer cette tension accumulée, qui peut avoir un effet profond sur la
libération de la crainte non fondée sur la vie, et donc d'améliorer
votre bien-être à la fois physique et mentale. Vous aurez un plus grand sentiment de paix intérieure, avec moins de douleurs musculaires et les entorses.
La connexion au corps énergétique
L'allongement et en libérant vos motifs psoas-vous à la Terre, qui est
rempli de la guérison et de l'énergie revitalisante, vous permettant
ainsi d'équilibrer votre énergie pranique et permettant à vous sentir
plus présent dans le moment. Stabilité
structurelle adéquate attribué à un psoas sains permet prana de
circuler, sans entrave, dans tout le corps, ce qui permet une bonne
répartition de l'énergie vitale. Dans
le sens physique, lorsque le corps peut bien se soutenir, le mouvement
est moins restreinte et nécessite moins d'efforts, vous laissant ainsi
plus énergique.
Ancient Wisdom for Modern Times
Notre compréhension du psoas est en aucun cas de nouvelles connaissances. En fait, il est plus proche de la sagesse antique qui a été soit perdues ou jetées au fil du temps. Yoga nous montre explicitement que les gourous anciens ont compris l'importance de libérer les muscles psoas contractés.
Asanas anciennes de yoga, ou postures, qui sont maintenant pratiquées
partout dans le monde, se concentrent sur l'allongement et en relâchant
les muscles psoas et restaurer le confort et l'équilibre de l'ensemble
du corps. Avec la pratique constante,
vous pouvez apprendre comment isoler ce muscle, qui peut être
extrêmement utile et la guérison à long terme.
Le yoga est aussi un excellent moyen de mesurer l'état de santé actuel du psoas. Il y a beaucoup de postures, telles que l'arbre (Vrksasana), qui ne peuvent être correctement atteint si le psoas est contracté.
Si vous pratiquez une séance de yoga ou debout pose et se sentir souche
soit dans vos genoux ou le bas du dos (ou les deux), puis il ya une
bonne chance que vos psoas est rétrécie et a besoin de plus de votre
attention.
Le psoas est un élément important, mais souvent inconnu, muscle qui
joue un rôle essentiel dans la santé physique et bien-être mental.
L'effet cumulatif de négliger ce muscle est le stress et la tension
physique et mentale, qui se manifeste dans notre société que l'anxiété,
la dépression, les maux de dos chronique, la douleur au genou, troubles
digestifs, problèmes respiratoires, etc.
A propos de l'auteur
Brett Wilbanks est un écrivain free-lance avec un grand intérêt dans la santé globale et le bien-être du corps et de l'esprit.
Il est un écrivain du personnel pour WakingTimes.com et un jardinier
passionné, lecteur, et promoteur de vert vie naturel, respectueux de
l'environnement.
Avertissement: Cet article ne vise pas à fournir des conseils médicaux, le diagnostic ou le traitement. Les opinions exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles du WakingTimes ou son personnel.
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Le
psoas iliaque est un muscle allongé et fusiforme (en forme de fuseau)
qui traverse l’abdomen dans le quadrant inférieur et postérieur.Il
est constitué de 2 chefs :a) le psoas prend son origine sur la 12ème
vertèbre dorsale, les 4 premières vertèbres lombaires et sur les disques
intervertébraux correspondants.b) le muscle iliaque, large, aplati et
en forme d’éventail, prend son origine au niveau de la fosse iliaque interne.Les
2 se terminent en un tendon commun au niveau du petit
trochanter.Lorsque l’on observe l’anatomie, il est intéressant de voir
que certains nerfs passent au sein même de ce muscle notamment le nerf
crural, entre iliaque et psoas.
2 – À quoi sert-il ?Le
psoas iliaque est un muscle puissant car c’est le plus grand
fléchisseur de la cuisse sur le bassin.C’est également un faible
rotateur externe. Cependant, ses fonctions mécaniques varient selon
l’endroit où l’on envisage son point fixe. Il contribue à la fois à la
station debout en assurant l’équilibre du tronc et à la marche en
permettant la flexion de la cuisse du membre mobile lors de la phase
d’appui unipodal.
3 – Qu'engendre la tension du muscle psoas iliaque?Lorsque
le psoas est trop tendu, il exerce une tension beaucoup trop importante
dans le bas du dos et engendre des douleurs lombaires : il est
responsable d'environ 50% des lombalgies. La position couchée sur le dos
les jambes allongées devient difficile à tenir longtemps car la douleur
s’installe et oblige l’individu à changer de position.Le psoas est également en cause dans plusieurs douleurs abdominales basses.Chez
les personnes âgées, il engendre une flexion du tronc vers l’avant. Qui
n’a pas déjà remarqué que les personnes âgées ont tendance à marcher de
plus en plus courbées vers l’avant. Ce faisant, elles perdent
progressivement l’extension de la hanche; font des pas de plus en plus
petits et leur équilibre devient de plus en plus précaire. Comme
l’extension de la hanche se réduit, la lubrification de la partie
arrière de celle-ci ne se fait plus adéquatement et les phénomènes de
dégénérescence s’installent.Concernant le nerf crural, nous sommes en
droit de nous interroger en présence de cruralgie si nous avons affaire à
un problème au niveau lombaire ou une tension excessive des chefs
iliaque et psoas comprimant alors le nerf crural.
5 – Rapports anatomiques du muscle psoas iliaque et de son fascia
En haut : Rapport avec le diaphragme d'où lien avec le stress et la douleur accentuée par la toux.
Chaque côté des lombaires :
Rapport avec les reins dont l'émotion en Médecine
TraditionnelleChinoise est la peur (besoin de sécurité, peur de perte
matérielle, affective...)Rapport avec la chaîne ganglionnaire
sympathique lombaire (action sur les viscères)Rapport avec le plexus
lombaire (nerf sciatique et nerf crural) d'où sciatalgie et
cruralgie.Rapport avec les veines lombaires d'où lombalgie dite
essentielle due à la stase veineuse.
Dans la fosse iliaque : Rapport
avec le colon (1ère partie et dernière partie), d'où constipation,
colon = lien avec conflits familiaux.Rapport avec le nerf crural d'où
cruralgie.
6 – Mais, qu'est-ce qu'un facia?Les
fascias sont de minces membranes fibreuses et malléables qui
constituent une sorte de gaine et enveloppent toutes les structures du
corps (muscles et groupes musculaires, os, artères, organes, glandes,
etc.).
Exemple : Le fascia entourant les organes de l’abdomen se nomme le péritoine,
le cœur : le péricarde,
les poumons : la plèvre,
le cortex : les méninges etc...
Ils forment un réseau qui supporte et relie toutes ces structures - comme un filet bien ajusté.
Leur ensemble est parfois appelé « deuxième squelette » ou « structure subtile ».
Les
fascias sont innervés. Les fibres tubulaires qui les composent servent
aussi de voie de circulation au liquide lymphatique. Ils l’acheminent
aux vaisseaux lymphatiques, puis aux ganglions.
Que trouve-t-on dans les fascias :-
Du tissu conjonctif dense, très riche en fibres au renouvellement lent
et à l'élasticité importante : elles peuvent s'étendre jusqu'à 2 fois et
demi leur longueur. 60 % de la masse des fascias est constitué de
fibres de collagène : souples, elles servent de charpente aux cellules
avoisinantes.
-
Des fibres de réticuline qui participent à la formation des organes
lymphoïdes ( moelle osseuse, rate, amygdales, ganglions lymphatiques,
thymus) et servent de squelette pour la cicatrisation et la réparation
des tissus.
-
Une matrice, substance fondamentale, composée de 70% d'eau et de 30% de
colloïde , (substance qui ne peut pas traverser la membrane d'un
dialyseur)- Des cellules.
7 - Ce qu'il faut retenir sur les fascias
✔
Ils joueraient un rôle non négligeable dans l'équilibre physiologique
et, par conséquent, dans le bien-être psychique. Comme tous tissus
vivants, ils peuvent être blessés ou malades.
✔
La biochimiste américaine Ida Rolf a été dans les années 1930 la
première à étudier leurs propriétés, dont leur aspect « plastique » (qui
peut garder des empreintes). «Langue du psychisme», ils peuvent garder
en mémoire, pendant des années les stress et chocs subits. Tout
traumatisme physique, psychologique, ou biologique rétracte et crispe le
fascia, altère la qualité de distributionénergétique, sanguine, et
perturbe l’équilibre de l’organisme.
✔
Pourquoi le psoas réagit énormément au stress émotionnel et
particulièrement, aux peurs ? Parce que son fascia est relié à celui des
reins. Or en Médecine Traditionnelle Chinoise, ces derniers sont reliés
au sentiment de la peur. Et par le jeu de réseau entre les fascias,
sont également concernés le diaphragme (maîtrise de la respiration
respiration, lien avec les lombaires...) et le colon.
✔
Quand il existe un déséquilibre articulaire, psychique, une crispation
ou un durcissement musculaire le fascia subit une contrainte mécanique
qui l'oblige à trouver une compensation en provoquant par ailleurs un
nouveau déséquilibre.
✔
Étant donné les postures assises fréquentes dans les divers poste de
travail, le psoas ne bénéficie pas d’étirement sur une base régulière,
il accumule ces stress et devient rapidement tendu, voirmême rétracté.
✔
Quand ils perdent leur viscosité, les différents muscles ou parties de
muscles n'arrivent plus à glisser aisément les uns sur les autres (une
adhérence ressemble à une cicatrice, elle aussi faite detissu
conjonctif). Ces problèmes surgissent à la suite de stress, de mauvaises
habitudes posturales, de traumatismes (physiques ou psychologiques) ou
encore du vieillissement.
RÉSULTATS: Des
fascias qui ont perdu leurs propriétés peuvent engendrer divers
problèmes comme de la douleur, des spasmes ou des tensions musculaires
chroniques, une perturbation du métabolisme du muscle, une gêne
articulaire, une mauvaise circulation de la lymphe, ou encore un
déséquilibre dans les alignements corporels. Ces problèmes peuvent alors
entraîner d’autres conséquences, comme des troubles digestifs, des
névralgies, des difficultés respiratoires ou une fatigue générale.
8 - Sur le plan énergétique, voici ce qu'on dit des fascias :*
Les fascias constitueraient la base anatomique des méridiens et des
points d’acupuncture : Les conclusions des chercheurs de la Southern
Médical University tendent à considérer que le réseau de fascia du corps
humain peut constituer le substrat physique des méridiens.
Pour
arriver à ce résultat, les chercheurs ont recouru à l’usage d'IRM pour
reconstruire les réseaux de fascias en 3D et démontrer qu’ils
correspondent aux parcours traditionnel des méridiens.* Ces recherches
vont dans le sens des travaux de John Goodhart (chiropracteur) et John
Thie (acupuncteur) dans les années 60 qui ont ensemble élaboré le «Touch
For Health» (Santé par le Touché), qui est une branche de la
kinésiologie. Le principe étant de tester le niveau énergétique d'un
méridien par le biais d'un muscle spécifique.
Il
existe 12 méridiens principaux et des méridiens extraordinaires dont 2
sont utilisés en kinésiologie. En mettant en commun leur spécialité ces
deux précurseurs ont recensés 14 tests musculaires sur 14 muscles précis
correspondant aux 12 méridiens principaux et 2 méridiens
extraordinaires.
Le
psoas est l'un d'entre eux, il correspond au méridien du rein (dont une
partie de la symbolique concerne les peurs et comprend deux versus :
positif «Je m'abandonne positivement à l'exploration de la vie» /
négatif «J'ai peur de la vie».
Personnes
ayant participé à cet article : Magalie Palierne (Ostéopathe),
Marie-Laure Maget (Kinésiologue), Géraldine Galois (Professeur de Yoga).
Sources Site : Passeport santé, université de médecine de Renne, Wikipédia, documentation personnelle de chacune.
Les
14 postures rassemblées ici vont vous guider dans le processus de
l’ouverture du bassin car l’aine est l’endroit où notre corps stock
toutes les émotions que l`on s’interdit de vivre : aussi bien les
négatives que les positives.
Par Maitri Baraz
Le bassin est la zone du deuxième centre énergétique (Swadhisthana chakra).
L’élément de ce centre est l’eau et la planète Lune. Cela pointe sur la
gestion des liquides dans notre corps (lymphe, glandes, larmes) et nos
états émotionnels. En travaillant sur le muscle ilio-psoas (qui
assure le lien entre le bassin et la colonne vertébrale) on detoxifie
cette zone et évacue l’énergie stagnante, y compris
les mémoires émotionnels. Le bassin est aussi la zone liée à notre
famille et enfance. Le travail avec ces postures à long terme peut donc
harmoniser vos relations avec les parents, la capacité du pardon, de
l’acceptation et de l’écoute.
La
pratique de ces postures peut nous rendre très émotifs pour un certain
temps, cela signifie seulement que la détoxification s’opère. Le corps
et le psychisme intègre les impacts de la pratique sous 24h du moment de
sa réalisation. Il est nécessaire d’en être conscient et de s’hydrater
(boire de l’eau tiède et prendre un bain).
Vous
pouvez faire l’enchainement complet une fois par semaine
ou intégrer certaines postures dans votre pratique quotidienne. Le bija mantra Om Vam (le son semence du 2ème chakra) peut être chanté au début de la pratique ou mentalement pendant les postures.
VIRABHADRASANA II « la posture du guerrier »
Vira : héro
Bhadra : beau
– le genou plié ne doit pas dépasser l’angle de 90°
– les paumes tournées vers le bas (cela permet un meilleur ancrage)
– les pieds sont perpendiculaires l’un à l’autre
– les deux bras forment une ligne continue horizontale
– repoussez le sol avec les deux pieds à la fois pour ramener l’énergie vers le centre
DURGASANA « la posture de la déesse »
Durga : Mère Divine, déesse
– les talons sont orientés vers l’intérieur, les orteils écartés
– enracinez-vous physiquement et énergétiquement
– les épaules bien descendues, les bras à 90°
– le poids du corps au milieu pas trop en avant ni en arrière
– le cou allongé
UTTHITA TRIKONASANA « la posture du triangle étendu »
Utthita : extension
Trikona : triangle
– les pieds sont perpendiculaires l’un à l’autre
– repoussez le sol par le pied arrière
– ouvrez le bassin, augmentez cette ouverture avec chaque respiration
– dans cette posture imaginez que votre corps n’existe qu’en deux dimensions, aplatissez-vous au maximum
UTTHITA PARSVAKONASANA « planche latérale »
Utthita : extension
Parsva : lateral
Kona : angle
– entrez dans la posture depuis Trikonasana (Triangle)
–
le poids du corps se trouve sur le pied avant et la main mais le pied
de derrière est également un point d’appui important, il est
perpendiculaire à celui de devant
– éloignez le genou avec le bras
– la tête est tournée vers le haut ou de face
– ancrez vous et sentez l’énergie produite suite à la pression convergente de vos cuisses
VYAGHRASANA « posture du tigre »
Vyaghr : tigre qui se réveille
– posture dynamique : levez la jambe à l’inspir, le genou vers le front à l’expir
– ouvrez la poitrine à l’inspir, courbez le dos à l’expir
– les deux bras tendus et perpendiculaires au sol
– 12 fois à gauche / 12 fois à droite
USHTASANA « posture du chameau »
Ushta : chameau
– entrez dans la posture en soutenant les lombaires avec les mains
– les deux cuisses parallèles et verticales
– les mains sur les pieds, qui sont posés à plat ou fléchis à 90°
– les épaules détendues, la tête relâchée
– pour sortir de la posture posez une main après l’autre sur le cœur et relevez vous en ramenant les coudes en avant
EKA PADA RAJAKAPOTASANA « posture du roi pigeon sur un pied »
Eka : un
Pada : pied
Raja : roi
Kapot : pigeon
– entrez en posture depuis Urdhva Mukha Svanasana (Chien tête en bas)
– le bassin tourné de face
– talon arrière pointe vers le haut
– le pied devant plus ou moins ressorti en fonction de la flexibilité
– poitrine ouverte, épaules descendues
– appuyez vous sur les bouts des doigts pour se tenir le plus droit possible
UTTAN PRISTHASANA « posture du lézard »
Uttan : en avant
Pristh : lézard
– entrez en posture depuis Urdhva Mukha Svanasana (Chien tête en bas)
– mains et pied de devant sont parallèles
– la ligne droite du cou continue celle du dos
– le pied derrière est sur la pointe
– vous pouvez aussi vous appuyer sur les coudes à condition de garder le dos droit
KONASANA « posture de l’angle ouvert »
Kona : angle
– pieds à 90°, jambes activés
– avancez avec la poitrine et non pas avec les épaules
– vous pouvez aussi vous appuyer sur les coudes
“JAMBE BEBE”
– le pied est fixé à l’intérieur du bras fléchi, le coude est tenu par l’autre bras
– le mollet est le plus paralel au sol possible
– les épaules ouvertes et parallèles au sol
– “bercez” le pied délicatement vers la gauche et vers la droite
– en gardant la meme position penchez-vous légèrement en avant à l’expire et déclinez-vous en arrière à l’inspire
MANDUKASANA « posture de la grenouille »
Manduk : grenouille
– le poids du corps sur les coudes et les genoux
– les chevilles touchent le sol, si possible les pieds se touchent
– bassin se place bien en avant des genoux
– attention à ne pas cambrer le dos et préserver les lombaires en gardant les muscles du dos activés
– la tête relâchée pour étirer la colonne vertébrale en longueur également
ARDHA SETU BANDHASANA « posture du demi pont »
Ardha : moitié
Setu : pont
Bandha : contraction, tension
– entrez en posture avec un inspire depuis la position allongée, avec les jambes pliées
– les pieds et les jambes sont parallèles
– les genoux sont pliés à 90°
– tirez le menton vers la poitrine
– le cou reste détendu
– exercer Mula Bandha (serrez les muscles du périnée)
ANANDA BALASANA « posture du bébé heureux »
Ananda : béatitude
Bala : bébé
– attrapez les parties externes des pieds
– les bras sont tendus
– la tête et le cou au sol
– genoux fléchis à 90°, jambes écartées au maximum
– balancez à gauche et à droite en gardant l’équilibre et en massant le dos
SUPTA BADDHA KONASANA« posture du papillon »
Supta : alongé, couché
Baddha : relié
Kona : angle
– le sacrum bien collé au sol
– les pieds joints au plus près du périnée
– si le fait d’approcher les talons vers le périnée fait lever les genoux, ne les approchez pas trop
– la sangle peut être fixé pour tenir les pieds
– ouvrez l’aine à chaque expire
– sortez de la posture doucement en rapprochant tout d’abord les genoux
Yoga&Vedas remercie Sarah Brunel pour les photographies des postures utilisées dans cet article.